mardi 13 octobre 2015

Replay, Ken Grimwood

Le roman de Ken Grimwood, Replay, fait sans doute partie de ceux qui sont le plus souvent chroniqués sur les blogs; en tout cas, en étant que membre assidue de la Communauté des blogueurs littéraires et de Blogs littéraires sur Facebook, j'ai l'impression qu'il ne se passe pas une semaine sans voir passer au moins un article sur ce livre. Je rejoins donc, avec ce post, la vaste caste de ceux qui en parlent. 



Le synopsis

Lorsque Jeff Winston meurt sous le coup d'une crise cardiaque dans la quarantaine, il est propulsé en arrière et se réveille dans sa chambre d'étudiant, plus de vingt ans plus tôt. Il profite de cette opportunité inouïe pour bâtir un empire financier fondé sur les paris qu'il gagne aux courses, mais lorsqu'il meurt de nouveau, l'expérience recommence, et tout ce qu'il a construit, de nouveau envolé.


Mon avis

Lorsque la trame se dévoile, une crainte accapare : est-ce que le livre sera passé à revivre sempiternellement le même tronçon de vie? Avec cela, même l'auteur le plus créatif aurait du mal à nous tenir en haleine... Mais dès le quatrième replay, les choses se précisent, et confèrent à l'action un intérêt autre. L'exploration des possibles et leurs répercussion ne manque pas de sel : profiter de la connaissance du futur pour édifier une fortune, voilà qui était attendu, mais certains replays ensuite surprennent (solliciter l'aide du monde universitaire scientifique...) et font réfléchir le lecteur à la façon d'exploiter ces opportunités, qui revêtent bientôt des allures de fardeau.
Le roman est donc divertissant, peut-être pas aussi palpitant qu'espéré, mais il est loin d'être dénué d'intérêt!


Pour vous si...
  • Lorsque vous pensez à vos choix de vie, la même rengaine vous vient : "et si...?"
  • Vous avez aimé le film "Un jour sans fin"
  • L'idée de connaître à l'avance le résultat de tous les matchs sportifs à venir vous exalte

Morceaux choisis

"Mais pourquoi recommencer, si ses plus grands efforts devaient inévitablement s'avérer futiles?"

"Mais le blues le plus triste, c'est pour ceux qui ont eu tout ce qu'ils désiraient puis l'ont perdu et savent qu'ils ne l'auront jamais plus. Aucune souffrance au monde n'est pire que celle-là."

"Seuls les résultats tangibles de votre travail disparaîtront. Mais la lutte, la passion que vous avez engagée dans vos entreprises... N'est-ce pas ce qui en constitue véritablement la valeur?"

"Qu'allait-il faire de cet avenir? De ces longues années vides qu'il lui faudrait affronter seul une fois de plus."


Note finale
2/5
(pas mal)

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