mercredi 9 décembre 2015

La lettre oubliée, Nina George

Après La bibliothèque des cœurs cabossés, je me suis dit : pourquoi pas une nouvelle histoire de bouquins où l'auteur se prend pour un bibliothécaire désœuvré en manque de reconnaissance? 
Et me voilà partie dans le roman de Nina George, La lettre oubliée, dont le synopsis promettait douceur et nostalgie.



Le synopsis

Jean Perdu est libraire sur une péniche, et distribue soigneusement des livres en guise de remèdes pour tous les maux possibles. Il est un mal, cependant, dont il n'a jamais guéri, et qui l'empêche de vivre pleinement : il y a vingt ans, Manon l'a quitté, et lui a adressé une lettre qu'il n'a jamais ouverte. Jusqu'au jour où il se décide enfin à affronter le passé.

Mon avis

Pfffffffff...................................................................................................
Non vraiment, je crois que c'est le sentiment qui prévaut sur tous les autres, quand je pense à ce livre. J'ai soupiré de dépit à chacune des deux cent dernières pages (soit 50% du bouquin) (sur les deux cent premières, c'était seulement un soupir toutes les deux pages).
L'histoire n'a rien de très intéressant, malgré un début prometteur. Elle sombre bien vite dans la mièvrerie, et en adopte le vocabulaire convenu, les expressions sans saveur dont on voit bien que l'auteur les utilise à dessein, dans l'espoir de faire naître une émotion factice, mais il n'y a malheureusement dans ce récit aucune poésie authentique, originale, brute. Il s'agit tout au plus d'un concentré d'ennui. La lettre oubliée, ou le roman que l'on espère oublier très très vite.

Pour vous si...
  • Vous ne reculez devant aucun lieu commun
  • Vous êtes un fervent admirateur d'Agnès Martin-Lugand
Morceaux choisis

"_Un médecin est à la fois le médecin et le médicament. Il établit des diagnostics et propose une thérapie. Associer les bons romans aux maux correspondants : voilà comment j'essaie de vendre mes livres.
_Je vois. Et mon roman était le dentiste, alors que cette cliente avait besoin d'un gynécologue.
_Euh...non." (et moi j'avais besoin d'un bon livre, et ben c'était pareil : c'était pas ça).

"_Manon. Elle s'appelle Manon.
_Je suis sûre qu'elle est très belle.
_Belle comme un cerisier au printemps."

Oh, un beau cerisier au printemps!...
 Ah bah non, lui il a des processionnaires...

Note finale
1/5
(flop)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire