samedi 2 juillet 2016

Top juin 2016

L'heure est venue de glandouiller furieusement au soleil, de manger du melon jusqu'à l'overdose, de s'enduire frénétiquement de lait solaire et de monoï au point de ne plus rien sentir d'autre, et d'oublier les menues déconvenues de la clôture comptable, l'état de délabrement du plan de com de la rentrée et les excuses bidon du fournisseur de logiciel de paie incapable de respecter un calendrier. 
Détendez-vous, le top de juin va venir faire s'envoler tous vos soucis (ou presque).

5. La déposition de Pascale Robert-Diard


L'affaire de la disparition d'Agnès Le Roux revisité à la lueur du témoignage apporté par Guillaume Agnelet, le fils de Maurice Agnelet. Glaçant!


4. Comédie française : ça a débuté comme ça... de Fabrice Luchini


Luchini nous parle de littérature et de sa propre vie, et on croirait l'entendre déclamer à voix haute. C'est rafraîchissant et vivant, à découvrir!


La prose foisonnante de Barsacq nous fait partager les tribulations de son narrateur Volodia, et en particulier de ses errances amoureuses. D'accès certes un peu difficile, le roman accapare rapidement le lecteur, et se révèle d'une belle richesse.



Les deux derniers tomes de la saga apportent les regards manquants sur le drame familial qui s'est noué le jour du bombardement de Nagasaki. L'écriture épurée sert magistralement l'intrigue déjà visitée depuis d'autres angles de vue.

1. Ceux qui restent de Marie Laberge

Une pépite absolue, où il est question des séquelles portées par l'entourage d'un jeune homme qui s'est donné la mort. La langue est vive, les personnages complexes et imparfaits, et l'auteur évite l'écueil du ton moralisateur qui était tant à redouter. Un incontournable!


Quant aux flops, voici les deux romans qui m'ont laissée sur ma faim :
- Nos vies insoupçonnées d'Anaïs Jeanneret


Le roman d'Anaïs Jeanneret n'a eu aucune prise sur moi, et ne m'a pas transmis la moindre émotion. J'espère qu'il parlera davantage à d'autres lecteurs.

- On regrettera plus tard d'Agnès Ledig


Voilà au contraire un roman dont je tiens de source sûre qu'il parle à d'autres lecteurs, et je me demande bien pourquoi. De lieux communs en inepties abyssales, le dernier roman d'Agnès Ledig est époustouflant d'incrédibilité. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire